Mark
Vilcek

Quand un passionné de la production se recycle dans le glycol

Visionnaires d’Aeromag 25 septembre 2022
La série Portraits de visionnaires s’intéresse aux personnes visionnaires qui travaillent chez Aeromag et qui, chaque jour, démontrent une volonté de faire bouger les choses. Parmi elles, on retrouve Mark Vilcek, le responsable des opérations du centre de recyclage RRR (Récupérer, Recycler, Réutiliser) de Montréal.

« Quand j’ai commencé chez Aeromag, je ne savais même pas qu’un avion se faisait dégivrer l’hiver. » Il y a cinq ans, Mark a sauté à pieds joints dans une nouvelle aventure professionnelle et, après avoir complété sa formation, est devenu technicien en dégivrage chez nous. Il a su acquérir suffisamment de connaissances pour devenir chef de baie avant qu’une nouvelle opportunité se présente à lui et redirige son parcours en aviation.

Une annonce qui a tout changé

Alors que Mark devient chef de baie, le responsable de l’usine de recyclage de l’époque, Ghislain Bergeron, annonce qu’il prendra sa retraite dans un avenir proche. Le directeur de la station, Réal Lépine, sait que Mark a de l’expérience en usine et en travail manuel. « Il m’a demandé si ça me tentait d’essayer ça! » Son chemin prend alors une autre tournure et dévie vers le traitement du glycol.

Progressivement, le centre de recyclage prend plus de place dans son horaire qu’il partage avec le dégivrage. Il finit par intégrer l’usine à temps plein et, en 2019, il reprend les fonctions de son prédécesseur et devient responsable opérations – installations de recyclage.

Un intérêt pour la production qui ne date pas d’hier

En discutant avec Mark, il ne fait aucun doute qu’on se trouve en présence d’un mordu des opérations, un passionné de la résolution de problèmes. Comment prévenir les bris d’équipement? Comment s’assurer que tout le monde travaille de la même façon pour éviter les mauvaises surprises? Ces questions font partie de celles qui l’ont interpellé lors de ses débuts au centre de recyclage.

« Comme j’ai travaillé dans le secteur manufacturier auparavant, c’est certain que c’était intéressant pour moi de pouvoir travailler dans une usine à la fine pointe de la technologie. »

Et cette expérience en production, était-elle dans le secteur du transport? « Aucunement! [rires] J’étais dans la pizza congelée avant. Les pizzas Stromboli, vous connaissez? Vous parlez à l’une des personnes qui a lancé la compagnie. » Sans vouloir comparer des pizzas congelées et du glycol recyclé, l’équation de base reste la même d’un secteur à l’autre. « Ça demeure l’approvisionnement et le traitement qui donnent ce qu’on est capable de produire à la fin. »

Un fin observateur à la recherche de pistes d’optimisation

Au quotidien, Mark doit s’assurer que les machines fonctionnent correctement et que les entretiens préventifs sont effectués, de même que les inspections annuelles et les calibrations. « Je m’occupe aussi des principaux mouvements de glycol entre les différents réservoirs et bassins. » Parmi ses responsabilités connexes, Mark doit s’occuper de l’entretien du bâtiment de l’usine en plus de superviser une petite équipe qui se charge de la maintenance des équipements automatisés.

Malgré son horaire bien chargé, Mark trouve quand même le temps d’optimiser le traitement du glycol au centre de recyclage. Même s’il ne se considère pas « un grand innovateur » de son propre aveu, il n’en demeure pas moins visionnaire dans son approche. Il a d’ailleurs élaboré un calendrier de maintenance préventive qui épargne plusieurs maux de tête aux deux centres de recyclage d’Aeromag, à Montréal et à Cleveland.

« Vivre avec les résultats, ce n’est pas vraiment la personne que je suis. »

Mark préfère questionner, prendre le temps d’observer un équipement et chercher à maximiser son utilisation, sans toutefois compromettre le procédé. Celui-ci consiste d’ailleurs, à lui seul, une innovation majeure. « Grosso modo, on récupère le glycol sur le tablier de l’aéroport, on le nettoie et on évapore l’eau pour en retirer l’éthylène glycol avant de le mélanger à nouveau. » Tout porte à croire que ce secteur en pleine ébullition n’en restera pas là. Dans les années à venir, des méthodes de filtration ou d’évaporation novatrices pourraient permettre d’accélérer le processus ou d’avoir une plus grande capacité de production.

Un avenir prometteur pour les centres de recyclage

En plus d’assurer le bon fonctionnement de l’usine montréalaise et d’être une personne ressource pour l’usine de Cleveland, Mark est également consulté durant le processus d’ouverture des stations Aeromag dans les aéroports internationaux. « Je trouve la technologie pour traiter et réutiliser le glycol fantastique! C’est pour cette raison que je suis content de faire partie du processus quand d’autres stations s’ajoutent. »

Selon lui, avec l’importance que prend l’environnement au niveau planétaire, il n’est plus possible de faire comme avant. « Aeromag a été visionnaire dans la récupération de glycol à l’époque. On ne peut pas juste domper ces choses-là. On le voit, de plus en plus d’aéroports sont intéressés. » Son objectif pour les prochaines années? « J’aimerais éventuellement superviser l’ensemble des centres de recyclage. »

D’ici là, Mark continue de parfaire les procédés chez Aeromag, toujours prêt à partager ses connaissances avec ses collègues. « C’est ce qui fait que l’on a du personnel aussi qualifié que ça. Tout le monde est là pour s’entraider. C’est une philosophie d’entreprise que l’on voit rarement ailleurs. On travaille comme une grande famille, où les plus expérimentés transmettent leurs acquis aux nouveaux. » C’est d’ailleurs grâce à cet esprit d’équipe que Mark a pu acquérir des connaissances en dégivrage à ses débuts, lui qui n’avait jamais travaillé dans ce domaine auparavant, et diriger aujourd’hui un tremplin vers l’avenir pour le milieu de l’aviation.

La passion de Mark pour la production fait de lui un fin observateur qui arrive à optimiser les processus en place, mais il n’est pas le seul visionnaire chez Aeromag! Restez à l’affût pour lire nos prochains portraits.