Réal Lépine, directeur général de la station YMX, fait partie de l’entreprise depuis le premier jour. À l’époque, il occupait un emploi à temps plein, mais il donnait un coup de main à son frère, Mario Lépine, durant ses journées de congé. Les deux frères s’occupaient du dégivrage et de l’inspection des vols. L’entreprise, étant à ses tout premiers débuts, se devait de réduire les dépenses au maximum. Le support de Réal était donc grandement apprécié.
En 1994, Réal était principalement responsable de tous les aspects liés à la sécurité de la station YMX. Il a ensuite été témoin d’une croissance rapide de l’entreprise, notamment avec l’ouverture de nouvelles stations telle que YUL, CLE, YOW et autres. Réal a participé activement au démarrage de nombreuses stations en offrant un soutien opérationnel. En 2012, la responsabilité de la direction générale de YUL a été confiée à Réal, en plus de celle de YMX. Le flambeau a par la suite été passé à Bernard Giguère, qui assure la direction générale de YUL depuis 2023.
Réal garde de précieux souvenirs de ses débuts à YMX. Parmi les plus marquants, il évoque la collaboration étroite avec les compagnies aériennes et les autorités aéroportuaires, tous unies pour assurer la bonne gestion des opérations de dégivrage. Malgré les longues heures et les ressources limitées, la fierté du travail accompli reste intacte. Un moment décisif fut l’arrivée du tout premier Beta en Amérique du Nord, qui a révolutionné l’industrie du dégivrage avec les moteurs en marche.
« Malgré les longues heures et le peu de personnel, on avait un sentiment immense de fierté. L’inauguration du premier Beta en Amérique du Nord, lors d’une soirée mémorable réunissant clients, collègues et invités d’honneur, restera gravée dans ma mémoire. » – Réal Lépine
Les débuts
À ses débuts, YMX accueillait à la fois des vols passagers et des vols cargo. En 1994, Aeromag a contribué, en collaboration avec l’aéroport de Montréal, à l’utilisation du centre de dégivrage plutôt que du dégivrage aux barrières. À ce moment-là, Aeromag assurait la gestion complète du centre de dégivrage, incluant le contrôle du trafic, la récupération des liquides dégivrants ainsi que leur disposition.
Vers 1997, les vols passagers ont été transférés à YUL, ne laissant que les opérations cargo à YMX. Bien que YMX soit une petite station en termes de volume d’opérations comparées aux 16 autres stations du réseau, sa structure particulière ajoute toutefois un certain niveau de complexité, notamment en ce qui concerne la gestion de la main-d’œuvre. En moyenne, environ 25 départs par jour sont répartis sur une période de 20 heures, sans compter les vols qui, souvent non planifiés, exigent une grande flexibilité et une capacité d’adaptation rapide de la part des équipes en place.
La suite de YMX
L’avenir de YMX s’annonce prometteur et axé sur l’optimisation. Un tout nouveau centre d’innovation regroupera sous un même toit plusieurs services, marquant une avancée majeure puisque les installations actuelles sont réparties sur deux sites éloignés du centre de dégivrage.
Nous développons actuellement un projet visant à poursuivre l’innovation tout en optimisant les opérations de YMX. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre du plan de responsabilité sociale de l’entreprise, dont l’objectif est d’atteindre la carboneutralité d’ici 2035. Il ne fait aucun doute : l’innovation a toujours été au cœur d’Aeromag.
Allons plus loin ensemble.