Bernard
Giguère

Quand un amoureux de l’été fait carrière en dégivrage

Visionnaires d’Aeromag 25 octobre 2023
La série Portraits de visionnaires s’intéresse aux personnes visionnaires qui travaillent chez Aeromag et qui, chaque jour, démontrent une volonté de faire bouger les choses. Parmi elles, on retrouve Bernard Giguère, le directeur des opérations actuel et le futur directeur général de notre station de Montréal (YUL).

Le 30 avril prochain, Bernard aura officiellement complété 18 saisons de dégivrage avec Aeromag. Dix-huit saisons de poudrerie, d’averses et de bourrasques!

Apprivoiser l’hiver grâce à sa carrière

Sur un ton jovial, le directeur des opérations nous dit aimer travailler avec son « bébé », le Mag 15, un camion Elephant® BETA de Vestergaard. Ceci étant dit, il adore utiliser le camion MY qui dispose d’une nacelle ouverte, peut-être parce qu’il se retrouve davantage dans le feu de l’action. Passionné d’aviation, Bernard a pour avion préféré le Big Bird, soit le Boeing 777. « Quel bel avion à voir circuler et décoller! », ajoute-t-il.

Même s’il fait carrière dans le domaine du dégivrage, Bernard n’est pas nécessairement le plus grand adepte de la saison froide. « Si j’aime l’hiver? Aimer est un grand mot », répond le fanatique de golf. Il adore la saison estivale avec sa chaleur, ses barbecues et ses soupers à l’extérieur. Bernard se qualifie de « fou du jardinage », lui qui fait ses propres semis à l’arrivée du printemps. « Malgré tout, je dois dire qu’Aeromag m’a fait découvrir l’hiver sous un autre angle », avoue-t-il.

Avoir à coeur le succès d’une entreprise québécoise

Depuis l’arrivée de Bernard en 2005, Aeromag est passée d’une entreprise québécoise à une entreprise québécoise de calibre international. « C’est une fierté de voir cette entreprise de chez nous grandir chaque jour », explique-t-il. Au fil des ans, l’expérience et l’expertise des équipes ont créé des opportunités d’affaires et ont généré de la croissance. « C’est devenu gros! », résume Bernard.

« Quand j’arrive sur mon lieu de travail, je suis fier parce que nous avons tous et toutes contribué à rendre cette entreprise exceptionnelle ».

Parmi les choses qu’il aime le plus de son travail, Bernard cite l’esprit de camaraderie qui règne à la station de Montréal. « Collaborer avec différentes personnes pour atteindre un but commun est extrêmement enrichissant », précise-t-il. Au quotidien, il apprécie que chaque jour amène son lot d’imprévus, mais aussi de solutions.

Il faut dire que l’imprévisibilité de la météo guette toujours les opérations de dégivrage, alors il faut avoir des réflexes aiguisés. « On doit être efficaces, tout en respectant les plus hautes normes de sécurité, dans des températures parfois extrêmes », note Bernard. C’est dans ces conditions uniques que les équipes arrivent à se perfectionner et qu’elles se solidifient.

Des installations novatrices pour optimiser l’efficacité des équipes

Les installations de YUL où Bernard évolue sont parmi les plus complètes dans le monde du dégivrage. « La majorité des personnes qui nous visitent sont émerveillées par la qualité de nos installations », observe-t-il. « On garde nos camions propres et leur maintenance est réalisée quotidiennement par notre équipe mécanique », explique Bernard, « le garage nous permet de stationner les camions à l’abri du froid et des intempéries, ce qui augmente drastiquement leur durée de vie ». Les installations intérieures permettent de remplir quatre camions de produits dégivrants et anti-givrants en même temps, en près de cinq minutes.

L’aménagement extérieur n’est pas mal non plus, avec une aire de dégivrage située au centre de l’aéroport et quatre voies d’accès près des seuils de piste. « Nous avons huit baies de dégivrage munies de feux encastrés et de panneaux de signalisation qui guident l’équipage à la barre d’arrêt de façon automatisée », ajoute-t-il. Des zones de sécurité bien délimitées entre chacune des baies permettent un dégagement latéral sécuritaire entre les unités de dégivrage et les aéronefs. Sans compter les grandes chandelles placées aux extrémités qui éclairent le tablier et qui assurent une circulation fluide des unités de dégivrage.

Un centre de recyclage pour allonger le cycle de vie du glycol

À cette configuration s’ajoute un réseau collecteur placé stratégiquement pour maximiser la récupération de glycol qui s’écoule sur le pad de dégivrage. Le glycol récupéré est acheminé par des tuyaux au centre de recyclage RRR (récupérer, recycler, réutiliser).

« Ce centre de recyclage joue un rôle primordial dans nos opérations quotidiennes ».

Tout d’abord, il produit entre 1,2 et 1,5 millions de litres d’éthylène glycol annuellement ce qui permet aux partenaires d’Aeromag d’avoir des économies substantielles sur le prix du litre. « Tout ça est rendu possible grâce à des équipements performants qui permettent de recycler une bonne quantité de liquides captés dans notre réseau collecteur en utilisant l’évaporation et la distillation », explique-t-il, « nos réservoirs permettent de traiter cette eau afin de s’en servir de nouveau ».

Les installations de YUL disposent aussi d’un système de récupération de chaleur qui achemine la chaleur générée durant le processus de recyclage dans le garage qui abrite les camions pour augmenter la température ambiante et diminuer les coûts annuels en chauffage.

« Le centre de recyclage est une fierté pour l’entreprise, nos partenaires de YUL et nos équipes », nous dit Bernard. « En allongeant le cycle de vie du glycol, on prend conscience de notre potentiel d’impact en matière de développement durable. On arrive à créer des opportunités économiques, tout en diminuant nos émissions de gaz à effet de serre, nos matières résiduelles et notre utilisation d’eau potable », conclut-t-il.

Bernard est certainement une source d’inspiration, mais il n’est pas le seul visionnaire à avoir influencé le parcours d’Aeromag Rencontrez Jason Day, le directeur général de notre station de Denver, qui a commencé sa carrière en tant que technicien en dégivrage.